homéopathie classique

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L'homœopathie uniciste ou classique est essentiellement une thérapie de terrain. Elle cherche à prendre en compte la personne dans son intégralité : « Elle tente de soigner avec un seul médicament des symptômes apparemment sans relation entre eux mais correspondant au mode de réaction propre à chaque malade. Sa prescription est personnalisée. » (Dr François Choffat)

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Elle permet de rétablir et de rééquilibrer la « force vitale », l'énergie qui est en chacun de nous et qui peut être affaiblie par les évènements de la vie.

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L'homœopathe uniciste, à l'écoute du patient, établit le bilan global de celui-ci; il prend en considération pour cela son caractère, sa psychologie, ses symptômes physiques, ses antécédents personnels, familiaux et héréditaires ainsi que son environnement.

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Le patient parle librement de ce qui le préoccuppe. S’il pense que c’est nécessaire à la recherche du médicament, le thérapteute invite le patient à décrire avec précision ses sensations, ses sentiments, le vécu de ses douleurs et leurs irradiations, ses appréhensions, ses peurs, ses colères, ses désirs et aversions alimentaires, ses joies, ses peines, ses rêves, ses illusions.

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Le médicament homœopathique, s'il est bien choisi et que le dosage est adapté à la sensibilité du patient, a peu ou pas d'effets secondaires. Il est prescrit de préférence en phase liquide, ce qui permet d'affiner la dynamisation, le dosage et la répétition des prises.

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Le médicament est pris aussi peu de fois que possible. La prise est arrêtée dès que le patient retrouve son énergie et que les symptômes pour lesquels il est venu consulter disparaissent. Une règle d'or en homéopathie: "Wait and see!" (Dr Edouard Broussalian)

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Un médicament bien ciblé agit dès la première prise. A ce moment de la vie du patient, il est son médicament de fond, qu'il pourra reprendre en cas de nouveau malaise, d'indisposition ou de choc émotionnel ou physique. Si le remède n'agit plus à ce moment-là, le thérapeute prescrira un autre médicament après un second bilan.

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La première consultation dure, en fonction des cas, de une demi heure à une heure. Le médicament choisi est prescrit. Vingt-quatre heures après la prise du médicament, le patient informe par téléphone le thérapeute de ses réactions. Sur cette base, le thérapeute juge de l'efficacité du médicament et adapte au besoin la dynamisation, le dosage et le nombre de prises. D'où l'importance du suivi téléphonique qui premettra de réagir rapidement en fonction des symptômes.

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En général, deux voir trois semaines plus tard, le patient revient pour une seconde consultation, pour un bilan. - Soit le médicament prescrit est le bon, c'est à dire que le client se sent beaucoup mieux et a la pêche dans ce cas le thérapeute jugera de la répetition, de l'arrêt ou de l'augmentation de la dose. -Soit le médicament n'a pas agi: dans ce cas, il n'est pas adapté au cas et la recherche d'un nouveau médicament pour la suite du traitement est nécessaire. Le suivi téléphonique entre la première et la seconde consultation est compris dans les honoraires. Après cette période, les consultations téléphoniques sont facturées. Le thérapeute préfère recevoir ses clients au cabinet pour le suivi du traitement.

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« Pratiquée par moins d’une centaine de médecins dans le monde, la mise en pratique de la dose liquide a demandé des années de recherches et d’expérimentation à mes étudiants et moi même. Nous avons été chercher dans les archives stockées à Stuttgart les notes de Hahnemann afin d’étudier sa pratique à Paris. Ces efforts nous permettent aujourd’hui de faire bénéficier les patients de traitements qui doivent agir vite, nettement et durablement. » (Dr Edouard Broussalian)